TOGU Architecture

« Camouflé » 

Exposition de Nicolas PINCEMIN du 04 Septembre au 31 Octobre 2014
Vernissage le 04 Septembre 2014

http://documentsdartistes.org/artistes/pincemin/

« Méta paysages au romantisme squeezé, mises en scènes fictionnées des vues imprenables, visions périclitées d’artifices naturels, les œuvres de Nicolas Pincemin s’offrent comme des relectures altérées d’un réel abstrait de lui-même. Sabotage : les modèles enfouis réapparaissent tronqués en arrière-plan des surfaces recouvertes jusqu’à l’anéantissement. Anti-narratives, les figures demeurent fables, prétextes aux gestes du peintre : extractions, réinjections, camouflages.
Puisque l’image naît toujours d’un écart au visible, l’artiste surjoue en creux les procédés de supercheries propres à l’acte de représentation : sous l’illusoire vraisemblance donc, l’analogie est tronquée : compositions truquées, espaces en déséquilibre, enveloppes infidèles, points de vue chimériques. Ce qui se trame sous la facture nous fait face : une « image en voie de visibilité, où une déchirure se fait jour »1 . Nicolas Pincemin décline ainsi un vocabulaire de points de tensions, d’accrocs dans l’image qui la font échapper au devenir pauvre : zones focus, copiés collés fondus, coulées affirmées, calques négatifs, projections saturées, maquillages virtuels et repentirs… Autant d’échappées aveuglantes, d’obstructions exutoires, d’ « efficacités sombres » qui viennent « creuser le visible (…) et meurtrir le lisible2[….] »
Leïla Quillacq

Nicolas-Pincemin-1.jpg Nicolas-Pincemin-2.jpg Nicolas-Pincemin-3.jpg Nicolas-Pincemin-4.jpg Nicolas-Pincemin-5.jpg Nicolas-Pincemin-6.jpg Nicolas-Pincemin-7.jpg Nicolas-Pincemin-8.jpg Nicolas-Pincemin-9.jpg Nicolas-Pincemin-10.jpg

« Camouflé » 

Exposition de Nicolas PINCEMIN du 04 Septembre au 31 Octobre 2014
Vernissage le 04 Septembre 2014

http://documentsdartistes.org/artistes/pincemin/

« Méta paysages au romantisme squeezé, mises en scènes fictionnées des vues imprenables, visions périclitées d’artifices naturels, les œuvres de Nicolas Pincemin s’offrent comme des relectures altérées d’un réel abstrait de lui-même. Sabotage : les modèles enfouis réapparaissent tronqués en arrière-plan des surfaces recouvertes jusqu’à l’anéantissement. Anti-narratives, les figures demeurent fables, prétextes aux gestes du peintre : extractions, réinjections, camouflages.
Puisque l’image naît toujours d’un écart au visible, l’artiste surjoue en creux les procédés de supercheries propres à l’acte de représentation : sous l’illusoire vraisemblance donc, l’analogie est tronquée : compositions truquées, espaces en déséquilibre, enveloppes infidèles, points de vue chimériques. Ce qui se trame sous la facture nous fait face : une « image en voie de visibilité, où une déchirure se fait jour »1 . Nicolas Pincemin décline ainsi un vocabulaire de points de tensions, d’accrocs dans l’image qui la font échapper au devenir pauvre : zones focus, copiés collés fondus, coulées affirmées, calques négatifs, projections saturées, maquillages virtuels et repentirs… Autant d’échappées aveuglantes, d’obstructions exutoires, d’ « efficacités sombres » qui viennent « creuser le visible (…) et meurtrir le lisible2[….] »
Leïla Quillacq

Nicolas-Pincemin-1.jpg Nicolas-Pincemin-2.jpg Nicolas-Pincemin-3.jpg Nicolas-Pincemin-4.jpg Nicolas-Pincemin-5.jpg Nicolas-Pincemin-6.jpg Nicolas-Pincemin-7.jpg Nicolas-Pincemin-8.jpg Nicolas-Pincemin-9.jpg Nicolas-Pincemin-10.jpg

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