« toujours vert »
Exposition de Thibault FRANC du 21 Novembre 2014 au 23 Janvier 2015
Vernissage le 20 Novembre 2015
http://thibault-franc.blogspot.fr/
« En produisant des objets, des peintures et des textes, qu’il aime à qualifier de sortilèges et d’invocations, Thibault Franc cherche à conjurer l’apocalypse annoncée, le crépuscule d’un système condamné par ses excès. Délaissant l’unité formelle d’un seul médium, il a choisi une unité thématique qui se déploie à la fois plastiquement et littérairement, en glissant sans cesse d’un support à l’autre. Cette unité est celle du registre de la chasse, pour la survie dans un territoire peuplé de guerriers. Par sa facilité à développer des histoires de traque et d’explorations dans des contrées hostiles où les pistes s’entrecroisent et s’évanouissent, Thibault Franc met inlassablement le regardeur au défi de le circonscrire et s’amuse de cette esquive permanente.
Pour se prouver qu’il est vivant, il provoque. Mais son œuvre très concrète de reconstructeur d’images et d’objets nait aussi de sa résistance à l’éclatement du concept même de l’art, concept exposé à la pression de la dématérialisation. A toute cette virtualité, Thibault Franc oppose la matérialité et la trivialité de ses objets. Son réalisme pop vient à la rencontre de l’arte povera et d’un esprit libertaire à la Dada. Mais son imaginaire et le goût du baroque l’emportent toujours dans de nouvelles voies d’exploration, car pour notre plus grand plaisir, l’enfant joueur et créatif en lui est le plus puissant. Il ne donne pas de leçons mais propose avec ses peintures pastiches et ses collages reliquaires surréels, des œuvres pièges qui nous invitent à méditer sur une manière moins stressante… d’habiter notre vieux monde. »
Extraits de La patience de l’artiste survivant, par Bernard Garnier de Labareyre
« toujours vert »
Exposition de Thibault FRANC du 21 Novembre 2014 au 23 Janvier 2015
Vernissage le 20 Novembre 2015
http://thibault-franc.blogspot.fr/
« En produisant des objets, des peintures et des textes, qu’il aime à qualifier de sortilèges et d’invocations, Thibault Franc cherche à conjurer l’apocalypse annoncée, le crépuscule d’un système condamné par ses excès. Délaissant l’unité formelle d’un seul médium, il a choisi une unité thématique qui se déploie à la fois plastiquement et littérairement, en glissant sans cesse d’un support à l’autre. Cette unité est celle du registre de la chasse, pour la survie dans un territoire peuplé de guerriers. Par sa facilité à développer des histoires de traque et d’explorations dans des contrées hostiles où les pistes s’entrecroisent et s’évanouissent, Thibault Franc met inlassablement le regardeur au défi de le circonscrire et s’amuse de cette esquive permanente.
Pour se prouver qu’il est vivant, il provoque. Mais son œuvre très concrète de reconstructeur d’images et d’objets nait aussi de sa résistance à l’éclatement du concept même de l’art, concept exposé à la pression de la dématérialisation. A toute cette virtualité, Thibault Franc oppose la matérialité et la trivialité de ses objets. Son réalisme pop vient à la rencontre de l’arte povera et d’un esprit libertaire à la Dada. Mais son imaginaire et le goût du baroque l’emportent toujours dans de nouvelles voies d’exploration, car pour notre plus grand plaisir, l’enfant joueur et créatif en lui est le plus puissant. Il ne donne pas de leçons mais propose avec ses peintures pastiches et ses collages reliquaires surréels, des œuvres pièges qui nous invitent à méditer sur une manière moins stressante… d’habiter notre vieux monde. »
Extraits de La patience de l’artiste survivant, par Bernard Garnier de Labareyre