Conception et réalisation d’une villa 250 m²
La villa s’articule autour de deux chênes centenaires.
Mission complète
13007 Marseille
Année 2011
Photographe: Jean-Michel Sordello
Article LOUIS BADIE POUR COTE MAGAZINE OCTOBRE 2012:
Jane et Tarzan, jaloux
Au cœur de la jungle du Roucas Blanc, l’accueil de cette « cabane » qui semble perchée haut dans les arbres, est assuré par un imposant gorille – en cuir. Ambiance.
Avec près de 70 % de sa façade en verre et ses chênes séculaires, partie prenante architecturale, cette étonnante « glass box » de 200 m² scrute l’intimité de l’horizon plongeant dans la mer Méditerranée. Une folie à l’origine d’un double déménagement, disons précipité. En effet, les propriétaires s’étaient installés depuis peu dans un grand duplex en ville quand ils ont appris la nouvelle : le projet de construction d’une maison avec vue et jardin sur la Corniche. Ni une, ni deux, (re)cartons et les voilà en partance pour le paradis. Après quelques transformations sur plan tout de même, pour que ce rêve équatorial, entre ciel et terre, soit conforme à leur imaginaire.
« Nous sommes dans un lieu magique, suspendu, de plénitude totale. Le paradis, ça doit être ça, ou y ressembler. À la fois dedans/dehors et dehors/dedans, en même temps et tout le temps », s’amuse la propriétaire. Sensation renforcée par la présence envahissante des chênes robustes qui donnent l’illusion de porter à bout de branches ce vaste aquarium. « Il n’était pas question d’y toucher et encore moins de les couper. Bien au contraire, tout a été conçu avec et autour d’eux ;
jusqu’aux 700 m² de jardin et terrasse, exploités au maximum. »
Maison sans frontières
Un peu partout à l’intérieur, la fibre artistique des propriétaires est perceptible :
« Par exemple, pour l’ameublement et la décoration, rien n’est neuf. Tout est coup
de cœur, chiné, ou encore ramené de nos nombreux périples à travers le monde : la sculpture du buste de Jean Cocteau, les très rares chenets en forme de bassets pour l’âtre, les lampes de Murano, la table de la salle à manger Knoll, les chaises Fourmi de Arne Jacobsen de 1952, le Lounge Chair de Charles Eames… » Tout comme les accessoires et instruments musicaux qui confèrent un look « artistiquement vintage » à cette architecture fluide, faite de multiples recoins.
Outre la pierre de Barcelone pour les sols et certains pans de murs en noyer, du
verre, encore, en guise de cloisons. L’objectif étant d’offrir de larges perspectives
sur la mer avec, en premier plan, un habile effet miroir de la piscine sur la terrasse de plus de 100 m².
Là où se trouve aussi le petit bassin à poissons, noyé dans son jardin exotique. « Mon coin préféré ? La cuisine. Ouverte sur toute la maison, avec son comptoir Antic Brown et ses anciens tabourets de salles de jeu, elle offre une position stratégique ! » confie la propriétaire. Selon l’architecte François Guglielmina, du cabinet marseillais Togu : « Il s’agit là d’un vrai travail d’intégration avec notamment l’utilisation du verre dans des dimensions hors standard (établissement Sori), nécessitant une mise en œuvre délicate. De 1 centimètre d’épaisseur, celui-ci est pourvu d’une protection solaire anti-UV intégrée. Une prouesse technologique. »
Conception et réalisation d’une villa 250 m²
La villa s’articule autour de deux chênes centenaires.
Mission complète
13007 Marseille
Année 2011
Photographe: Jean-Michel Sordello
Article LOUIS BADIE POUR COTE MAGAZINE OCTOBRE 2012:
Jane et Tarzan, jaloux
Au cœur de la jungle du Roucas Blanc, l’accueil de cette « cabane » qui semble perchée haut dans les arbres, est assuré par un imposant gorille – en cuir. Ambiance.
Avec près de 70 % de sa façade en verre et ses chênes séculaires, partie prenante architecturale, cette étonnante « glass box » de 200 m² scrute l’intimité de l’horizon plongeant dans la mer Méditerranée. Une folie à l’origine d’un double déménagement, disons précipité. En effet, les propriétaires s’étaient installés depuis peu dans un grand duplex en ville quand ils ont appris la nouvelle : le projet de construction d’une maison avec vue et jardin sur la Corniche. Ni une, ni deux, (re)cartons et les voilà en partance pour le paradis. Après quelques transformations sur plan tout de même, pour que ce rêve équatorial, entre ciel et terre, soit conforme à leur imaginaire.
« Nous sommes dans un lieu magique, suspendu, de plénitude totale. Le paradis, ça doit être ça, ou y ressembler. À la fois dedans/dehors et dehors/dedans, en même temps et tout le temps », s’amuse la propriétaire. Sensation renforcée par la présence envahissante des chênes robustes qui donnent l’illusion de porter à bout de branches ce vaste aquarium. « Il n’était pas question d’y toucher et encore moins de les couper. Bien au contraire, tout a été conçu avec et autour d’eux ;
jusqu’aux 700 m² de jardin et terrasse, exploités au maximum. »
Maison sans frontières
Un peu partout à l’intérieur, la fibre artistique des propriétaires est perceptible :
« Par exemple, pour l’ameublement et la décoration, rien n’est neuf. Tout est coup
de cœur, chiné, ou encore ramené de nos nombreux périples à travers le monde : la sculpture du buste de Jean Cocteau, les très rares chenets en forme de bassets pour l’âtre, les lampes de Murano, la table de la salle à manger Knoll, les chaises Fourmi de Arne Jacobsen de 1952, le Lounge Chair de Charles Eames… » Tout comme les accessoires et instruments musicaux qui confèrent un look « artistiquement vintage » à cette architecture fluide, faite de multiples recoins.
Outre la pierre de Barcelone pour les sols et certains pans de murs en noyer, du
verre, encore, en guise de cloisons. L’objectif étant d’offrir de larges perspectives
sur la mer avec, en premier plan, un habile effet miroir de la piscine sur la terrasse de plus de 100 m².
Là où se trouve aussi le petit bassin à poissons, noyé dans son jardin exotique. « Mon coin préféré ? La cuisine. Ouverte sur toute la maison, avec son comptoir Antic Brown et ses anciens tabourets de salles de jeu, elle offre une position stratégique ! » confie la propriétaire. Selon l’architecte François Guglielmina, du cabinet marseillais Togu : « Il s’agit là d’un vrai travail d’intégration avec notamment l’utilisation du verre dans des dimensions hors standard (établissement Sori), nécessitant une mise en œuvre délicate. De 1 centimètre d’épaisseur, celui-ci est pourvu d’une protection solaire anti-UV intégrée. Une prouesse technologique. »