TOGU Architecture

« L’art au paradis #2 » – PARADIS DESIGN
Exposition de Katia BOURDAREL du 04 au 20 juin 2010

http://www.documentsdartistes.org/artistes/bourdarel/

« Blanche-Neige, Peau d’Âne, le Petit chaperon rouge, la Fille au corbeau, Bambi… Au seul énoncé du titre de ses œuvres, Katia Bourdarel nous propulse en un ailleurs mémorable. Défilent alors dans notre tête tout un lot de figures qui nous ont fait tantôt rêver, tantôt fantasmer. Qui peuvent aussi nous avoir fait peur. Le conte est le vecteur de prédilection d’une narration sans fil que l’artiste investit en une production d’images dessinées, peintes ou vidéographiques dans lesquelles elle met en scène tout un monde de figures essentiellement féminines, au premier chef desquelles la sienne. Une façon, dit-elle, « d’abîmer mon image sans abîmer la femme ». Dans tous les cas, une façon qui lui permet de fouiller au plus profond de l’être pour tenter d’en extraire quelque chose d’un secret. Le conte dont la matière est universelle est un genre ouvert à tous les vents, à toutes les émotions, à tous les ressentis. Il est un tremplin pour l’imagination et Katia Bourdarel en use pour inviter l’autre à partager un moment suspendu. La fonction narcissique qui le sous-tend procède de ce que le conte est le lieu d’une projection : celui d’une identité rêvée, d’un événement unique, d’une possible destinée. Se rêver en Princesse de rien, voler comme les Filles d’Electre, s’imaginer en papillon. Le conte pour faire l’expérience verticale d’une introspection et s’abandonner au désir enfoui d’une métamorphose. »

Philippe Piguet

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« L’art au paradis #2 » – PARADIS DESIGN
Exposition de Katia BOURDAREL du 04 au 20 juin 2010

http://www.documentsdartistes.org/artistes/bourdarel/

« Blanche-Neige, Peau d’Âne, le Petit chaperon rouge, la Fille au corbeau, Bambi… Au seul énoncé du titre de ses œuvres, Katia Bourdarel nous propulse en un ailleurs mémorable. Défilent alors dans notre tête tout un lot de figures qui nous ont fait tantôt rêver, tantôt fantasmer. Qui peuvent aussi nous avoir fait peur. Le conte est le vecteur de prédilection d’une narration sans fil que l’artiste investit en une production d’images dessinées, peintes ou vidéographiques dans lesquelles elle met en scène tout un monde de figures essentiellement féminines, au premier chef desquelles la sienne. Une façon, dit-elle, « d’abîmer mon image sans abîmer la femme ». Dans tous les cas, une façon qui lui permet de fouiller au plus profond de l’être pour tenter d’en extraire quelque chose d’un secret. Le conte dont la matière est universelle est un genre ouvert à tous les vents, à toutes les émotions, à tous les ressentis. Il est un tremplin pour l’imagination et Katia Bourdarel en use pour inviter l’autre à partager un moment suspendu. La fonction narcissique qui le sous-tend procède de ce que le conte est le lieu d’une projection : celui d’une identité rêvée, d’un événement unique, d’une possible destinée. Se rêver en Princesse de rien, voler comme les Filles d’Electre, s’imaginer en papillon. Le conte pour faire l’expérience verticale d’une introspection et s’abandonner au désir enfoui d’une métamorphose. »

Philippe Piguet

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